Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel


La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel a été promulguée par le Président de la République le 5 septembre 2018. Portée par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, elle réforme l’apprentissage et la formation professionnelle et comprend également des mesures sur l’élargissement de l’assurance chômage, l’égalité femmes-hommes, l’emploi des personnes handicapées et la lutte contre les fraudes au travail détaché.
Chacun doit pouvoir se former, évoluer dans sa carrière et s’adapter aux évolutions du monde du travail :

  • Les jeunes pourront entrer en apprentissage jusqu’à 30 ans.
  • Chaque actif disposera sur son CPF de 500 € par an pour se former, et 800 € pour les moins qualifiés, soit respectivement 5 000 € et 8 000 € sur dix ans.
  • Les personnes à mi-temps, qui sont à 80 % des femmes, bénéficieront des mêmes droits à la formation que les salariés à temps plein.
  • Les travailleurs des plateformes auront également accès à la formation professionnelle pour pouvoir changer d’activité et se reconvertir.
  • Les personnes en situation de handicap auront un abondement de leur CPF.

64 % des Français souhaitent engager une reconversion professionnelle. Et cela concerne avant tout les jeunes. Les moins de 30 ans sont aujourd’hui 69 % à vouloir changer de métier ou d’entreprise.
Des mesures permettront de répondre à ces attentes, pour s’adapter aux besoins spécifiques de certains secteurs d’activité, pour anticiper les reconversions liées aux mutations des métiers.
La création d’un nouveau dispositif de reconversion ou de promotion par l’alternance (Pro-A) qui permettra aux salariés, tout en gardant leur contrat de travail et leur rémunération, d’accéder à une formation qualifiante en alternance, soit pour une promotion interne, soit pour une reconversion.
Le CPF de transition permettra de changer de métier ou de profession dans le cadre d’un projet de transition professionnelle tout en bénéficiant d’un congé spécifique pendant le temps de formation.
Pour tous ceux qui le souhaitent, ils pourront être accompagnés d’un conseil en évolution professionnelle gratuit.
Les droits au chômage seront ouverts pour les démissionnaires qui ont un projet professionnel.
De nombreuses places supplémentaires en apprentissage seront ouvertes, pour permettre à plus de jeunes de se former, jusqu’à 30 ans, y compris après une première expérience professionnelle.

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